2018 / Robert Doisneau : Le regard oblique du photographe

Cette exposition présente dix photographies originales exceptionnellement prêtées par l’artothèque de Grenoble au collège de Poncin ; il s’agit d’un événement rare dans un établissement scolaire.

L’exposition offre une sélection de clichés pris entre 1934 et 1971 qui présentent, malgré la diversité des sujets et grâce au noir et blanc, à la taille des tirages et à leur encadrement, une certaine homogénéité.

L’ensemble donne un aperçu de quelques uns des plus grands thèmes traités par l’auteur: les jeux d’enfants, l’amour, la vie quotidienne, la vie parisienne. Il révéle de façon frappante la spécificité du regard du photographe, l’artiste transfigurant le réel par l’originalité des cadrages, la justesse des points de vue et un art évident de capter l’insolite dans le quotidien.

Le travail de Robert Doisneau appartient à ce que l’on appelle la « photographie humaniste »; il suscite beaucoup de sympathie à travers le monde et son oeuvre est, à tous points de vue, remarquable.

  • Collège de Poncin, du 14/03/18 au 13/06/18
  • Oeuvres de l’artothèque de Grenoble

2015 / L’art est bleu comme le réel – Mathilde Darel

L’artiste photographe Mathilde Darel a été accueillie dans l’établissement pendant six semaines. Les élèves du collège ont travaillé sur un projet interdisciplinaire basé sur la photographie. Celle-ci a été étudiée comme « écriture de lumière », mais aussi comme « moyen de détourner le réel qui nous entoure ».

Le titre de la résidence « L’art est bleu comme le réel » est lié à la singularité du travail de Mathilde Darel et au projet pédagogique qui en découle. L’artiste utilise en effet des techniques de fabrication d’images anciennes qui facilitent le passage du réel vers le poétique. C’est le cas du cyanotype qui, par le biais de la couleur bleue, induit la recherche d’une vision différente du réel.

Ce projet a fait appel à plusieurs disciplines : les sciences par l’étude scientifique du médium ; le français à travers l’approche descriptive du réel (observation et verbalisation) ; les Arts plastiques, directement impliqués dans la dimension artistique du projet  et la documentation, au CDI, lieu de recherches et d’échanges…

  • Collège Lucie Aubrac à Ceyzériat,  du 23/03/2015 au 15/05/2015
  • Projet porté par Anne Bourdin, professeur d’arts plastiques

Année / D’un Signe à l’Autre – Mickael Elma

Cette première résidence a transporté les élèves et les personnels du collège dans l’univers artistique de Mickael Elma pendant six semaines consécutives. Elle a permis de faire naître une réflexion sur la diversité, tout en favorisant la rencontre et l’acceptation de l’autre et en suscitant des échanges au profit de l’ensemble de la communauté éducative.

Tous les élèves (soit 19 classes) ont été amenés à visiter régulièrement l’atelier de l’artiste qui est intervenu plus particulièrement avec une classe de 6ème pour créer un « livre d’artiste unique » composé de gravures et de textes, fruit d’un travail interdisciplinaire français / arts plastiques. Riche en émotions et découvertes artistiques à travers les notions de diversité et d’altérité -fils conducteurs du projet- ce livre est à appréhender comme un espace de partage, un espace privilégié de rencontre entre l’artiste et les élèves.

Les parents n’ont pas été en reste puisqu’ils ont pu découvrir ce travail, en fin de résidence, lors d’un vernissage qui a réuni plus d’une cinquantaine de personnes.

Catherine Molin-Simian (professeur d’arts plastiques)