L’exposition consacrée à Martine Clerc, fruit d’un fructueux partenariat entre notre association et la DPSC, sera désormais présentée chaque année dans un nouvel établissement.
Œuvres du Conseil Départemental de l’Ain
Édition 2023 porté par Pascal Boyer, professeur d’Arts plastiques : Collège Roger Vailland, Poncin, 4/09/2023 au 20/10/2023
Édition 2024 porté par Nadine Cantaloube, professeur d’Arts plastiques : Collège Emile Cizain, Montluel, 02/09/24 au 18/10/24
Intitulée « Curiosités contemporaines », la troisième exposition d’œuvres issues de la collection des musées départementaux, aura lieu au printemps 2021 au collège de l’Albarine de Saint-Rambert-en-Bugey.
Nous remercions Delphine Cano, Directrice, conservatrice en chef du patrimoine à la Direction des Musées départementaux, grâce à qui cette exposition ne pourrait avoir lieu ainsi que Clémence Durand, membre du Conseil d’administration de l’association, qui en assure le commissariat.
Cette exposition présentera une trentaine d’œuvres sur le thème du cabinet de curiosités.
Œuvres du Conseil Départemental de l’Ain
Collège de l’Albarine, Saint-Rambert-en-Bugey
Projet porté par Clémence Durand; professeur d’Arts plastiques
A une époque où la pratique du selfie est devenue un véritable phénomène de société, caractéristique de l’ère du numérique, questionner la tradition et les usages du portrait et de l’autoportrait est plus que jamais d’actualité. Cette pratique, d’apparence si spontanée, s’inscrit dans une longue histoire du portrait peint, sculpté ou photographié et en reprend de nombreux codes. Le portrait, souvent associé à la photographie, plus particulièrement à la photo d’identité depuis le début du XXe siècle, forme depuis plusieurs centaines d’années un genre artistique à part entière. Les portraits ont figuré tant de hauts dignitaires, joué tant de rôles et rempli tant de fonctions qu’ils sont devenus incontournables dans l’histoire de l’art occidental.
Cette exposition présente à travers une dizaine d’œuvres la diversité de ce genre, du por- trait en pied au portrait en buste, du portrait figé au portrait en mouvement, du portrait de trois-quart face, de profil ou de face au portrait en solo ou en duo, du personnage nommé par sa fonction à la production « sans titre ».
Mais certaines de ces œuvres sont-elles encore de véritables portraits ? Lorsque l’artiste ne se préoccupe plus de la ressemblance et ne cherche pas à fixer les traits d’un visage, qu’il s’in- téresse davantage à des problèmes picturaux comme la lumière qui permet de « sculpter » les différents mouvements, vêtements ou accessoires, et l’espace d’où se détache le modèle, lorsque l’artiste fait le choix d’éléments qui perturbent la physionomie quitte à introduire des irrégularités quasi caricaturales, ne traite-t-il pas du personnage en le « choséifiant » ? Le portrait et l’autoportrait permettent alors une méditation sur l’individu et l’être humain, son humanité et son rapport aux autres.
Nous remercions Delphine Cano, Directrice, conservatrice en chef du patrimoine à la Direction des Musées départementaux, qui a rendu possible cette deuxième exposition. Un grand merci également a Clémence Durand, membre du Conseil d’administration de l’association, qui en a assuré le commissariat.
Œuvres du Conseil Départemental de l’Ain
Collège George Sand, Pont-de-Veyle du 2/05 au 30/06/17
Projet porté par Clémence Durand, professeur d’Arts plastiques
Le Réseau expo s’est lancé un nouveau défi ! Celui de faire découvrir aux collégiens du département la collection d’art contemporain du Conseil Départemental de l’Ain. En effet, le fonds dispose de près de 400 œuvres d’artistes de renommée locale et internationale. Pour inaugurer ce nouveau partenariat, une sélection d’œuvres a été exposée en 2015 dans un établissement de l’Ain à destination de tous les collégiens.
De l’Antiquité à nos jours, tous les courants de l’art se sont saisis de l’objet. Sculpture, peinture, photographie, conception par ordinateur et cinéma s’en emparent pour le reproduire « plus vrai que nature » ou, au contraire, le détourner de ses fonctions usuelles, déconstruire ses formes, le mettre en (des) scènes improbables ou, encore, le projeter dans des exotismes de temps et de lieu. Du plus modeste (une cuillère) au plus complexe (une structure mécanique), il provoque inlassablement l’imaginaire de la création : un objet en cache toujours un autre ! À côté de l’arbre ou de la fleur qui interroge l’essence de l’être, l’objet artisanal ou manufacturé parle à l’homme occidental de sa propension à se mesurer à la nature. L’homme a besoin de ces artefacts pour revendiquer la supériorité de sa place dans la nature alors même que ceux-ci lui montrent la fragilité de cette prétention.
L’objet a pointé, plus que tout autre sujet, la mitoyenneté entre les pratiques artistiques et artisanales : les unes comme les autres exigent souvent l’acquisition des mêmes compétences techniques. Les philosophes des Lumières ont, les premiers, tenté de les distinguer au moyen de notions telles que « le beau » ou la singularité non reproductible de l’œuvre d’art. Aujourd’hui, ce type de distinction n’a plus cours et personne ne songerait à réduire l’objet artisanal à sa fonctionnalité. Aussi, et comme le montre l’exposition, faut-il peut-être chercher la spécificité de l’artiste et de l’artisan dans la façon dont ils conçoivent respectivement la création ? Le premier ne s’accorde aucune limite et accepte d’être emporté loin, parfois très loin, de son intention initiale. Le second limite son travail à l’idée de l’objet (fonctionnel ou non) à produire : ce qui ne l’empêche pas de faire acte de virtuosité technique. Quoi qu’il en soit, chacun crée une émotion particulière qui doit nous amener à changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et, en définitive, sur la nature.
En parallèle à cette exposition ont été menés des actions de médiation scolaire et des ateliers dont les élèves ont été les destinataires, mais aussi les acteurs.
Cette exposition exceptionnelle n’aurait jamais vu le jour sans la précieuse collaboration de Madame Delphine CANO, Conservatrice des Musées départementaux de l’Ain.
Projet mené par Clémence Durand, professeur d’Arts plastiques
Collège Bel-Air à Thoissey du 14 septembre au 16 octobre 2015